Re: [7eme journée] SM Caen / Chamois Niortais (Vendredi 20 septembre, 20h)

[Invité]

Justement, quelqu'un a des news de Chelle, parce qu'on aurait bien besoin de lui?

[Lucky Luke]

Il a beneficier hier d'un programme specifique comme bong et houla. Je pense que pour chateauroux ca peut le faire

[mag 79]

Au vue des images il est vrai que " Super Pallois " n'est pas exempt de reproche sur le 1 er et 3 ème but,
mais bon il nous fait tellement de bons matchs qu'il peut passer au travers, de temps en temps, surtout qu'il avait a ces cotés un joueur avec lequel il n'est pas habitué a jouer
Et quel jeu de Caen si il continue comme ça y a pas de problème pour le podium.

[Invité]

Il a beneficier hier d'un programme specifique comme bong et houla. Je pense que pour chateauroux ca peut le faire

Donc pour mardi on est sûr d'avoir au moins Bong, Houla et Chelle d'absent ???  

[Invité]

Il a beneficier hier d'un programme specifique comme bong et houla. Je pense que pour chateauroux ca peut le faire

Merci William. 

[Le Chroniqueur]

Avec du retard, je vous livre mes impressions ainsi qu'un article paru dans le "Malherbe Infos" (avant-match) consacré à la présentation de notre équipe et du regard que l'on nous porte vu de l'extérieur.

Station de tram du château. 16H52, vendredi 20 septembre 2013. Les piétons, sortis des cours de lycée ou de leur bureau battent le pavé des rues piétonnes de Caen. Dans la foule, 5 individus vêtus de survêtements noir et bleu tentent de se frayer un chemin. Le groupe est compact. La détermination se lit dans les regards et une marche sûre dicte leurs pas. J’aperçois très rapidement les visages de Delecroix, Roye et Hébras. Caen me devient soudain très familier. Je m’arrête un instant à leur hauteur pour prendre la température de l’équipe. Dans les attitudes, on sent que la phrase de Capitaine Letzelter a déjà marqué tous les esprits. On va à Caen pour gagner. Mon avant-match ressemble à une discussion de comptoir improvisée dans une rue normande.

19h00. Je rejoins tranquillement le quartier du stade. En passant devant Venoix, la mémoire ressurgit me faisant remonter quelques vagues souvenirs de jeunesse. L’entrée n’a pas changé. La grille a conservé ses allures peinturlurées de rouge et de bleu. Certes la rouille a eu raison des mains courantes et des projecteurs. Mais le site transpire d’histoires et cache de nombreux secrets. J’avance vers le stade situé dans une zone résidentielle plutôt cossue. Seule l’odeur des baraques à frites nous fait replonger dans l’atmosphère d’une ambiance populaire. En la matière, le choix est certain. Je me poste devant un barbecue où grillent saucisses et merguez. L’accueil y est généreux tout comme les portions entre les mains. A Niort, il faut 3 sandwichs pour atteindre l’homologue caennais. Je note. Je jette finalement mon dévolu sur une « galette saucisse » fort goûteuse. Je note aussi. Ma place en pop derrière le but me conduit en porte 13. Un chiffre prémonitoire ? En tout cas, il me permet de visiter les installations du centre de formation, un petit bâtiment discret planté au pied de d’Ornano d’où sortent de temps à autre quelques pépites promis à des avenirs radieux. Je rejoins ma place en scrutant la présence éventuelle d’Unicamox. Le parcage est désert. Sur le terrain, les équipes prennent doucement leurs marques. Roche a pris place dans les buts. Passablement agacé par les agissements de quelques ados boutonneux dans son dos, il cède à « l’intimidation » en shootant violement dans leur direction. Le décor est planté. Les présentations sont faites. Le public s’est trouvé une tête de turc pour l’entraînement. De mon mètre quatre-vingt-cinq, je me fais tout petit. Et si l’équipe en proie au doute depuis ses 3 défaites consécutives n’était pas celle que l’on croit ?

Le speaker essaie de réchauffer une chambrée petite et discrète. Les caennais ont assurément plein de choses à se faire pardonner. La mascotte normande n’a de barbare que son casque et dodeline de la tête posée sur un gros popotin. Sur des airs de heavy metal, les équipes font leur apparition pour le grand match. Les chamois ont laissé le bleu aux locaux pour arborer une tenue toute blanche, immaculé de défaites. Le dispositif est celui attendu côté niortais : défense centrale relookée, milieu renforcé et touche latine seule en pointe soutenue par sur des ailes bien déployées.

Les 5 premières minutes ressemblent à un concours de touches synonyme de round d’observation. A ce petit jeu, les niortais prennent meilleure position en déroulant les lettres de noblesse d’un ballon qui vit constamment et qui circule bien entre les lignes. Le collectif impose sa marque à une partie timidement lancée. Caen n’a pas beaucoup de ballons à jouer et se contente de mettre sur orbite les grands compas de Kodjia sur le front de son attaque. La première fusée prend son envol. Koukou se fait piéger dans le coin des 18m par un crochet intérieur audacieux du grand black longiligne. La porte vient de s’ouvrir. Kodjia ajuste un tir à ras de terre qui surprend Delecroix pourtant sur la trajectoire mais sans doute trop juste sur ses appuis. Son premier ballon est un cuir récupéré dans ses propres filets. La soirée débute mal d’autant plus que ce but rapidement encaissé ne laisse aucune place à une rébellion chamoise.
De leur côté, par ce but express, les caennais semblent déjà avoir lavé leurs 3 derniers affronts et sont galvanisés par un public qui se réveille. Les belles passes niortaises laissent place à un jeu brouillon et plus approximatif. Les contacts interviennent de manière décalée. Trop sans doute au goût justifié de l’arbitre qui siffle un coup franc en faveur des normands dans une zone dangereuse à environ 20 m du but niortais. Fajr et Rothen se présentent en candidats de la sentence. Le premier se lance en adressant un tir ajusté et cadré. Delecroix constate de nouveau son impuissance. Je m’enfonce sur mon siège au milieu d’une foule en liesse. L’affichage présente des traits implacables. En à peine un quart d’heure, le drakkar caennais a pris le large laissant leur adversaire macérer dans le calvados. Les niortais donnent l’impression de ne pas avoir encore décollé. Pris à défaut sur les 2 uniques incursions locales, les questions subsistent sur l’hémorragie en cours. Monsieur Gastien, vous avez raison. A ce moment-là, on peut en prendre 6. Cueillis à froid, les niortais tentent de se repositionner et de tenir un peu le ballon en milieu de terrain. Fleurival est précieux. Diaw lui n’y est pas et transforme ses initiatives en catastrophe. Ses erreurs restent préjudiciables au collectif qui concède deux nouvelles occasions en or massif. L’invasion barbare est stoppée par Delecroix, véritable Charles Martel de l’équipe qui se reprend bien sur des interventions justes et spectaculaires. A la mi-temps, le 2-0 symbole de douche froide est justifié, quoique Caen ne montre pas vraiment grand-chose dans le jeu, se reposant sur cet acquis initial. Pour Niort, rien à se mettre sous la dent si ce n’est des centres bien distillés sans conclusion. Sala isolé et finalement assez peu combattif s’englue dans une mauvaise recette de veau à la normande.

Le retour des niortais en seconde mi-temps coïncide avec un autre rythme et visage. Les mèches sont bien niortaises. Pallois exécute un tir lointain parfaitement senti, presque trop limpide dans sa trajectoire pour suprendre un Perquis veillant au grain. Mais l’idée fait son chemin. Caen ne montre plus rien et subit les foudres du public. Niort déroule son jeu mais pêche dans le dernier geste, dans ses conclusions. Mayi remplace Sala à l’heure de jeu. Sur son premier ballon, il s’arrache de son marquage et s’enfonce dans les 18m. Son centre en retrait trouve Roye qui ajuste d’un tir le portier caennais pris à contrepied. La défense normande est médusée et les viking sont pris à revers. Niort reprend des couleurs et Caen voit resurgir ses vieux démons en Arles. La victoire du Centenaire du club se joue sur des fausses notes.On enfonce le clou ? Pas vraiment. La bataille de Normandie se transforme en guerre des nerfs du milieu de terrain. Hébras et Martin bossent pourtant bien la question du rôle d’ailiers mais au centre, les chamois manquent cruellement d’âme dans le pâturage de vérité. Pas d’occasion réelle, une domination territoriale et ce jeu de passes visuellement flatteur mais terriblement stérile face à un adversaire arquebouté sur son acquis. Sur le coup de la fin du temps réglementaire, Caen marquera un 3ème but presque anecdotique. C’était leur unique occasion de deuxième mi-temps…

Le score final est lourd. Pourtant Caen n’a rien montré d’extraordinaire, profitant d’une certaine largesse et inattention de chamois mal rentrés dans leur partie, d’une efficacité maximale aussi. Ce n’est pas moi qui le dis. Je me fais juste le rapporteur de certains supporteurs caennais, contents de la victoire mais déçus du comportement de leurs troupes en termes de jeu et d’animation. Il faudra montrer sans doute autre chose pour rivaliser sur le podium de cette Ligue 2. Cependant, Caen stoppe la mauvaise pente et engrange des points pour se replacer. L’efficacité et la réussite effacent parfois la portée de certains commentaires.

Je rentre finalement de mon week-end normand sur un sentiment partagé. Déçu du résultat bien sûr. Sur le contenu, du beau jeu et le monopole du ballon mais aucun effet direct sur le destin de cette rencontre. Caen était bon à croquer, dans une posture affaiblie par 3 mauvais résultats. On n’a pas abordé ce match dans de bonnes conditions pour maintenir nos adversaires dans le doute, en les relançant dans le droit chemin dès l’entame. En 15 minutes, le match était plié tactiquement.

Sur les joueurs, pas de notes de ma part, quelques appréciations sur des joueurs qui m’ont marqué dans les deux sens :

Les joueurs en évidence : Fleurival pour sa conservation du ballon et l’organisation de l’entrejeu, Roye en animateur opiniâtre, Pallois parfois balloté mais toujours accrocheur avec cette idée de relance et de récupération. Delecroix fait un mauvais départ mais revient à fond pour nous éviter une valise à la mi-temps. Hébras et Martin à la baguette des ailes ont exprimé beaucoup de qualités, notamment le dernier en matière de débordements. Le desserrement du dispositif caennais sur les ailes aura sans doute facilité leurs entreprises. Mais le jeu et le danger étaient là.

Les joueurs plus discrets : Diaw à court de rythme et maladroit dans une majorité d’actions ; Sala seul en pointe a souffert dans la défense normande. Peu ou pas de ballons à négocier et moins de combativité globalement dans ses attitudes.

Pas le temps de gamberger, il y a deux autres adversaires à croquer dans la semaine. A commencer par les crocos nîmois demain aux ambitions revisitées à la baisse. S’il fallait méditer une seule chose pour ce match, soignons nos entames de matchs. On a perdu des matchs et des points en raison de ces mauvais départs. L’exemple caennais nous en apporte une nouvelle preuve.

[Invité]

Merci le Chroniqueur pour cet article et ce résumé toujours impeccable.
Esperons que cette frustration sera effacée dès demain soir avec, on l'espère, notre deuxième victoire

[Invité]

Au vue des images il est vrai que " Super Pallois " n'est pas exempt de reproche sur le 1 er et 3 ème but,
mais bon il nous fait tellement de bons matchs qu'il peut passer au travers, de temps en temps, surtout qu'il avait a ces cotés un joueur avec lequel il n'est pas habitué a jouer
Et quel jeu de Caen si il continue comme ça y a pas de problème pour le podium.

Sur le 3eme je suis d'accord avec toi, un gars ne doit pas faire une course droit vers le but comme ça sans être marqu" à la culotte, d'autant plus qu'il ne semblait pas y avoir de combinaison particulière sur ce corner.
Sur le 1er, bien sûr Palloois est impliqué comme tu dis, mais il me semble que c'est surtout l'attaquant qui joue bien le coup. Pallois défend debout, recule sans se jeter, mais le caennais l'enrhume proprement grâce à une belle habileté technique.
Par contre, certaines erreurs individuelles vues dans la vidéo, dans la relance notammennt, me gênent d'avantage. Ainsi que la faute dommageable de Doudou (qui ne semblait pas dans son meilleur soir) à 25m du but de Paulo.

Mais bon, le passé, c'est le passé. Et Nîmes est un autre match!
Allez Chamois!

[Invité]

sur le 3 eme but, Pallois lâche carrément son attaquant qui se retrouve seul pour poser sa tete tranquillement au fond..

bizarre de la part de Pallois, c'est pas son genre, mais c'est un but donné aux Caennais !!

[gro chat]

sur le 3 eme but, Pallois lâche carrément son attaquant qui se retrouve seul pour poser sa tete tranquillement au fond..

bizarre de la part de Pallois, c'est pas son genre, mais c'est un but donné aux Caennais !!

C'est vrai, mais si ça peut te (nous) rassurer, il est le premier à reconnaitre qu'il n'a pas été au top et à s'en vouloir.

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