Re: Les Chamois et les médias (TV, presse)

[Leif Ericson]

En ce moment, j'ai l'impression que la com des Chamois, outre la com basique, fait essentiellement l'éloge (un peu artificiel à mes yeux) de MH, ce qui, en creux, provoque la critique de l'activité de KF.
En ce qui concerne la com basique, elle est très très incomplète. Je ne parle pas des contraintes imposées par les médias extérieurs, mais par la mise à jour du site officiel et la com sur les projets et l'organisation nouvelle.

[ledruide61]

Dans le CO de ce matin Bilal Boutobba s'éclate aux Chamois!

[Tenaille]

Sébastien Desabre dans l'émission de Téléfoot "Au cœur des clubs" entre 12h30 et 14h00 pour ceux qui l'ont.

[minoskovic]

Portrait et interview de Boutobba dans la NR du jour :

https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/football-ligue-2-bilal-boutobba-minot-devenu-chamois

https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/football-ligue-2-bilal-boutobba-recrue-estivale-des-chamois-en-pleine-confiance?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=4&pageId=57da5ce0459a4552008b456f

[ledruide61]

BA dans le CO de ce matin.

[allezchamois]

http://www.madeinfoot.com/infos/article-interview-dylan-louiserre--niort----la-ligue-1-serait-un-bonheur-pour-moi---exclu-madein---327658.html

[ledruide61]

Des nouvelles de Bryan Passi dans le CO de ce matin.

[ledruide61]

Pour les nostalgiques interview de F Poulain.

http://www.actufoot.com/national/fabrice-poullain-avec-le-psg-cetait-toujours-complique-de-jouer-monaco/

[ledruide61]

Interview de MH sur France Bleue;plusieurs sujets abordés ,mais pas un mot sur le projet du futur stade ni du centre de formation la fin de l'année approche.....

https://www.francebleu.fr/emissions/100-clubs-sur-france-bleu-poitou/poitou

[babes]

Interview de MH sur France Bleue;plusieurs sujets abordés ,mais pas un mot sur le projet du futur stade ni du centre de formation la fin de l'année approche.....

https://www.francebleu.fr/emissions/100-clubs-sur-france-bleu-poitou/poitou

En même temps il est censé être directeur sportif donc ça n'est pas forcément à lui de parler des infrastructures.

[Leif Ericson]

Il doit avoir des billes quand même et il connaît le président.

[Lucky Luke]

Bien sûr qu'il connait le projet et son avancement... Ou pas mais c'est pas spécialement à lui d'en parler.

Surtout si le journaliste n'en parle pas

[Lenin Cat]

https://www.lequipe.fr/Football/Article/Serie-de-si-jeunes-exiles-5-5-olivier-kemen-candidat-au-nouveau-depart/1198880

Article abonné

[Leif Ericson]

Bien sûr qu'il connait le projet et son avancement... Ou pas mais c'est pas spécialement à lui d'en parler.

Surtout si le journaliste n'en parle pas

Si c'étaient des bonnes nouvelles, il en parlerait !

[Lucky Luke]

Des bonnes nouvelles Fradin en annoncé a tout va au sujet du stade et du centre d'entraînement. Tout ça alors qu'il n'y avait rien d'avancé du tout.

Je préfère donc qu'il ce taise et qu'on ai cette fois des annonces qui seront vraies

[babes]

https://www.lequipe.fr/Football/Article/Serie-de-si-jeunes-exiles-5-5-olivier-kemen-candidat-au-nouveau-depart/1198880

Article abonné

Cadeau ;-)


L'histoire du départ d'Olivier Kemen pour Newcastle à 16 ans, en juin 2013, avait ravivé la même rengaine du petit jeune qui prend la tangente et l'Eurostar : « un de perdu, dix de perdus... » Comme à chaque fois qu'un jeune joueur français quitte le pays avant d'avoir le droit de vote. « Et dans trois ans, on ne saura même plus qui c'est, avait écrit à l'époque un supporter messin sur un forum. Il finira dans un club de deuxième division française. »

Au-delà de l'aigreur, ce « fan » n'a pas eu tout faux et l'ancien milieu de terrain de l'ACBB (Athletic Club de Boulogne-Billancourt) joue bien en L2, à Niort, depuis 2019. L'a-t-on oublié ? Pas les clubs en tout cas qui, cet été, sont venus aux nouvelles, encore plus ces dernières semaines après des performances XXL avec les Chamois (il a été élu meilleur joueur de L2 en septembre). À vingt-quatre ans, le milieu niortais (3 buts, 1 passe décisive cette saison) estime ne pas avoir perdu son temps, malgré tout : « Mon départ n'est pas du tout un regret, même si je n'ai pas eu de temps de jeu à Newcastle. J'ai vécu de très belles choses en Angleterre que je n'aurais pas vécues avec Metz. »

Dans le nord de l'Angleterre, il côtoya Moussa Sissoko, Hatem Ben Arfa, Mapou Yanga-Mbiwa, « des grands frères », découvrit une façon de travailler à l'anglaise, « intense mais décontractée », et prit, finalement, « un autre chemin » que celui imaginé par ses formateurs. Plus long, plus tortueux peut-être, aussi, avec un transfert à Lyon en 2015, des prêts au GFC Ajaccio (janvier 2017-juillet 2018) avant d'arriver libre dans les Deux-Sèvres, il y a près d'un an et demi.

"La grosse erreur qu'on fait en France est de penser qu'en évoluant en L2, on régresse. Je suis venu pour jouer [...] c'est mieux que de rester sur le banc en L1
Olivier Kemen

La trajectoire dessine un déclin, un recul au regard de son potentiel remarqué dans toutes les équipes de France jeunes, de son pedigree, mais cet ancien fan d'Alex Song refuse cette analyse définitive : « La grosse erreur qu'on fait en France est de penser qu'en évoluant en L2, on régresse. Je suis venu pour jouer, pour le plaisir, et je pense que c'est mieux que de rester sur le banc en L1. Je voulais juste du temps de jeu. »

En Lorraine, où il a passé trois années jusqu'à son départ à l'été 2013, il aurait pu en avoir, comme son ami Maxwel Cornet, aujourd'hui à Lyon. En tout cas, on le lui avait promis et il souligne, sans aigreur, « le manque de réactivité du club » : « Les dirigeants messins ont attendu pour me proposer un contrat professionnel. Lors de nos premières discussion, on m'avait pourtant promis que je passerais pro. »

À la place, un contrat de stagiaire-pro de trois ans, et même si Albert Cartier, alors entraîneur de l'équipe première, l'adorait, le joueur craignait de se voir bloquer, ensuite. Son coéquipier messin, Younes Bnou Marzouk, était dans la même situation : « Quand la Juve m'a approché, Olivier avait des offres de plusieurs clubs depuis quelques mois déjà. Quand je lui ai parlé de mon cas, il m'a répondu : "C'est la galère pour moi depuis un an, ils ne te laisseront jamais partir". J'ai toujours dit que si le FC Metz m'avait proposé un contrat pro, je serais resté. On me répondait que nous étions trop jeunes pour ce contrat. »

Un éducateur soupire, pas convaincu : « De toute façon, Metz ne fait pas rêver. Quand tu vois les copains de l'équipe de France jouer à Manchester City, la Juventus... » La question financière se pose également et personne ne s'en cache, pas Younes Bnou Marzouk en tout cas : « Quand mon nouvel agent m'a demandé dans le bureau des dirigeants de la Juve combien je gagnais à Metz et que je lui ai donné la somme, c'était tellement ridicule qu'il m'a dit "tais-toi". (Rires.) »

"Je ne vais pas mentir, je suis très déçu par rapport à (son) potentiel. Olivier était très proche du groupe professionnel, il aurait rapidement eu sa chance et pu s'épanouir
Olivier Perrin, son éducateur en - 19 ans, aujourd'hui directeur du centre de formation messin
Aujourd'hui directeur du centre de formation, Olivier Perrin, éducateur des deux joueurs en - 19 ans, ne peut réprimer un sentiment de gâchis en jetant un oeil sur leur parcours, l'ancienne pépite marocaine de la Juve évoluant au FC Chiasso (Division 1 suisse) après une multitude de prêts : « Je ne vais pas mentir, je suis très déçu par rapport à leur potentiel. Olivier était très proche du groupe professionnel, il aurait rapidement eu sa chance et pu s'épanouir. J'aurais aimé le voir en numéro 6 dans l'équipe première, chez nous, devant notre public dont il partageait les mêmes valeurs de grinta. En leur refusant ce contrat, ils ont l'impression que tu ne les respectes pas alors que la superbe offre, c'est ce que tu leur proposes sur le plan sportif en les intégrant peu à peu au groupe professionnel. »

Le contrat comme un sésame, une assurance-vie aussi, plutôt que le terrain. Newcastle offrit à Kemen six années au chaud et, influencé par son entourage à l'époque - « C'est normal, j'étais jeune. Aujourd'hui, j'en discute avec mon agent et je décide seul » - mais sûr de son choix, il quitta Metz sans se retourner, ni solliciter l'avis de Maxwel Cornet qui n'a pas cherché à le dissuader : « Je l'ai toujours soutenu dans ses choix. Quand il est parti à Newcastle, j'étais content pour lui. Nous étions tous les deux sollicités mais j'ai décidé de prendre de la bouteille en L1, lui de découvrir la Premier League. Ce n'est pas une erreur car il a beaucoup appris, il s'est aguerri en Angleterre, il a pris du volume de jeu et il est devenu ce milieu box-to-box qu'il n'était pas encore. »

L'un a pourtant avancé plus vite que l'autre, a cumulé des matches de L1 (157), de Ligue de champions (23), mais Kemen estime que son cas est différent de celui du Lyonnais : « À Metz, Maxwel a obtenu tout de suite un contrat professionnel ». Plus réticent à franchir le pas avec Kemen, le club mosellan a hésité, heurté par son comportement, car « l'école ce n'était pas trop son truc », sourit un ancien technicien. « On l'avait mis dans un BEP qui ne lui plaisait pas et Olivier a besoin d'aimer ce qu'il fait », confirme Olivier Perrin.

La première année au centre, il avait même été à deux doigts de sortir de la structure messine. Animé par un caractère de feu, une ambition débordante qui le menait à se rhabiller rapidement après l'entraînement pour assister à la fin de séance du groupe professionnel, il se sentait à l'étroit au sein des - 19 ans puis de la réserve (CFA, actuel N2), dont il était devenu le capitaine, comme en équipe de France : « Oui, cela devenait facile, je voulais progresser. » « C'est un amoureux du foot, appuie Perrin. Il tirait les autres vers le haut, il avait de la personnalité, de l'agressivité un peu débordante et il était très ambitieux. Il était volcanique, il fallait être solide, tu ne peux pas en avoir 12 comme lui. (Rires.) Cela gueulait un peu entre nous car nous avions deux forts caractères. Je me souviens d'une fois où il avait refusé de ramasser les ballons derrière les buts. Il était justement en pleine négociation pour son avenir. Pendant trois jours, je l'avais tenu à l'écart du groupe, on me disait "tu es fou, il va partir". Un éducateur n'est pas là pour plaire au joueur mais pour le gérer en bon père de famille. »

"On l'a tout de suite mis à l'aise, on a organisé des bouffes à la maison, il restait dormir. Avec son caractère pourtant bien trempé, il était ami avec tout le monde mais il fallait le cadenasser un peu et mon père savait le cadrer

Celui de Maxwel Cornet a joué ce rôle, le Lyonnais n'a pas oublié : « On l'a tout de suite mis à l'aise, on a organisé des bouffes à la maison, il restait dormir. Avec son caractère pourtant bien trempé, il était ami avec tout le monde mais il fallait le cadenasser un peu et mon père savait le cadrer, il sait très bien de quoi je parle. (Rires.) » « Oui, son père était terrible mais il m'a fait passer des paliers, il m'a cadré, m'a considéré comme son fils, apprécie le garçon né à Douala, au Cameroun. Il me mettait quasiment la fessée devant le directeur du centre de formation. (Rires.) Il n'a fait aucune différence avec Maxwel. » Sauf que leurs chemins se sont séparés, se sont croisés de nouveau à Lyon avant un nouveau départ pour Kemen.

À Niort, qui a su l'attirer malgré des offres allemandes plus lucratives, on loue aujourd'hui « son recul sur les événements passés. Aujourd'hui, il est très mesuré, droit, avec une bonne analyse de sa carrière. » Et sans regret, donc, quant à son choix de quitter Metz, on l'a compris, « mais une question le taraude, estime son entourage. Est-ce qu'il n'aurait pas dû rester à Newcastle ? »

C'est le seul regret qu'il consent : « J'ai manqué de patience alors que les dirigeants anglais comptaient sur moi à 100 %. » À Lyon (4 matches de L1), pas du tout ou pas longtemps et après que Bruno Genesio l'eut lancé en L1, en février 2016 contre le PSG, « sa mise au placard lors de sa dernière année », selon un proche, lui a permis de se révéler, de se rencontrer même, assumant une maturité tardive, spirituelle aussi au travers de sa foi chrétienne : « Je me suis beaucoup assagi depuis Lyon. Je suis très croyant et j'ai tout mis entre les mains de Dieu. J'ai travaillé sur moi-même, il fallait un changement, je le sentais à l'intérieur de moi. Ce n'était pas une vie de me coucher tard, de sortir. Dieu m'a calmé, m'a appris à relativiser. » Et lui offre un horizon neuf, si le plan se déroule sans accroc : « Je veux montrer ce que je sais faire et ensuite partir, les dirigeants le savent très bien. C'est donnant-donnant. »

Il ne faudra alors pas se tromper, surtout qu'il est devenu un exemple, quelque part, aux yeux du directeur du centre de formation lorrain : « Jouer en L2 avec Niort n'est pas un échec mais quand tu es passé par Newcastle, Lyon... énumère Olivier Perrin. J'aimerais lui poser une question : "Est-ce que tu conseillerais à un jeune de partir si tôt de son club formateur ?" »

Le Niortais estime ne pas pouvoir répondre car « chaque histoire est différente ». Younes Bnou Marzouk, lui, s'avance : « Ce qui a bloqué notre progression, c'est de ne pas nous être posés dans un club. Même si on ne joue pas, cela permet de progresser, de travailler et d'être récompensé. On le voit avec Olivier, il entame sa deuxième saison avec Niort et il est en train de tout casser. » « Niort, c'est un tremplin, analyse son ami Cornet. Il a la capacité de toucher de très grands clubs. Il a 24 ans, c'est encore un jeune joueur. On le voit avec Bouna Sarr qui vient de signer à 27 ans au Bayern. »

Alors que les supporters niortais craignent son départ, cette fois, Kemen préfère filer la métaphore cinématographique au moment d'effectuer un premier bilan de sa jeune carrière : « C'est comme un film que tu veux mettre sur une clef USB, tu trouves le téléchargement long mais une fois que tu regardes le film, tu le trouves bien. (Sourires.) » Tout dépend de la fin, évidemment.

[Lenin Cat]

Merci pour le partage Babes

Beaucoup d'éléments ont déjà été cités dans le précédent article qu'il y avait eu sur lui, notamment sur sa virée anglaise à Newcastle.

Espérons qu'il signe au Bayern dans 3 ans

[ledruide61]

Plein feux sur Pape Ibnou Ba.

http://www.actufoot.com/13/pape-ibnou-ba-ladaptation-fulgurante-n3-a-ligue-2/

[Lucky Luke]

Damien Bridonneau raconte les dessous de sa tentative de reprise et livre son ressenti sur les Hanouna
Itw très intéressante a partir de 20min.

[fran79]

Damien Bridonneau raconte les dessous de sa tentative de reprise et livre son ressenti sur les Hanouna  
Itw très intéressante a partir de 20min.

Oui très intéressante, je partage son analyse et tant que SD aura des résultats il n y a pas de problème.
Mais quand on va rentrer dans la difficulté je crains le pire.

[cham79]

Un de plus qui va dans le sens pour dire qu'Hanouna s'en fout totalement du club et n'est là que pour son petit plaisir personnel et prendre un max de fric. A force, cela fait quand même beaucoup contre un seul homme.

Dire qu'on aurait pu avoir un ancien joueur passionné à la tête du club et on a finalement là des personnes qui se désintéressent totalement du club.

Désolant ...

[JACQUES]

Je comprends totalement sa déception. Il avait des contacts, des appuis locaux, bref des connaissances qui auraient pu aboutir à un vrai travail de structuration du club qui en avait bien besoin.

On sent beaucoup d'amertume dans ses propos sur le fait de s'être fait rembarrer par KF.

Comme dit Lucky Luke, tant que les résultats suivront ça ira !! Mais après

[Eddy Kacé]

En tous cas ça fait plaisir de voir un ancien joueur aussi motivé pour s'investir dans notre club.

[HAXO]

Assez d'accord avec vos analyses sur l'ITW de Damien. Petit bémol on ne sait pas grand chose sur ses investisseurs (Parisiens à priori).

Bon il reste une piste intéressante quand les frères H auront quitté le navire....

[JACQUES]

Assez d'accord avec vos analyses sur l'ITW de Damien. Petit bémol on ne sait pas grand chose sur ses investisseurs (Parisiens à priori).

Bon il reste une piste intéressante quand les frères H auront quitté le navire....

Pas sûr que D. Bridonneau laissera la porte toujours ouverte !!

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